Didon est reine de Carthage. Enée est troyen et fuyard. Ils s’aimeront le temps d’une partie de chasse, ils se déchireront le temps d’un récitatif enflammé, et la reine mourra sur une sublime plainte. L’origine du chef-d’œuvre
aphoristique de Purcell reste nébuleuse : a-t-il été créé en 1689 dans le pensionnat de jeunes filles de Josias Priest, comme on l’a longtemps cru, ou quelques années plus tôt, à la Cour d’Angleterre ? Christophe Perton en propose une version entièrement féminine qui exalte la théâtralité de cet opéra, en reprenant l’anecdote du « pensionnat » et en imaginant comment ces jeunes filles au milieu de la nuit s’emparent de l’histoire de Didon pour échapper au quotidien de leur enfermement.
Didon est reine de Carthage. Enée est troyen et fuyard. Ils s’aimeront le temps d’une partie de chasse, ils se déchireront le temps d’un récitatif enflammé, et la reine mourra sur une sublime plainte. L’origine du chef-d’œuvre aphoristique de Purcell reste nébuleuse : a-t-il été créé en 1689 dans le pensionnat de jeunes filles de Josias Priest, comme on l’a longtemps cru, ou quelques années plus tôt, à la Cour d’Angleterre ? Christophe Perton en propose une version entièrement féminine qui exalte la théâtralité de cet opéra, en reprenant l’anecdote du «pensionnat » et en imaginant comment ces jeunes filles au milieu de la nuit s’emparent de l’histoire de Didon pour échapper au quotidien de leur enfermement.