Distribution

 

”La dernière bande” de Samuel Beckettsuivi de “Jusqu’à ce que le jour vous sépare” de Peter Handke—mises en scène et 
scénographie Christophe Perton—création son Frédéric Bühl—avec Sophie Semin et Jean-Quentin Chatelain.

”La dernière bande” de Samuel Beckettsuivi de “Jusqu’à ce que le jour vous sépare” de Peter Handke—mises en scène et 

scénographie Christophe Perton—création son Frédéric Bühl—avec Sophie Semin et Jean-Quentin Chatelain.

 

LA DERNIÈRE BANDE...JUSQU'À CE QUE LE JOUR VOUS SÉPARE

Samuel Beckett

Peter Handke


LA DERNIÈRE BANDE...JUSQU'À CE QUE LE JOUR VOUS SÉPARE

 

« Krapp demeure immobile, regardant dans le vide devant lui ». 
Ainsi s’achève “La dernière bande” où Samuel Beckett fige le vieux Krapp face au néant. 
Chaque année, le jour de son anniversaire, Krapp enregistre un compte-rendu détaillé de son état et de ses agissements durant l'année écoulée. 
« Viens d'écouter ce pauvre petit crétin pour qui je me prenais il y a trente ans, difficile de croire que j'aie jamais été con à ce point-là. » 
Chaque fois, il écoute l'une ou l'autre des bandes enregistrées des dizaines d'années auparavant, et il la commente. C'est dans cet éternel retour à son passé que réside maintenant sa seule lumière. 
Peter Handke a écrit en français pour l’actrice Sophie Semin “Jusqu’à ce que le jour vous sépare” texte inédit dans lequel le récit reprend à l’endroit où Beckett avait précisément figé le vieux Krapp mais donne cette fois la parole à l’amour de son passé, « la femme dans le bateau presque immobile, sans rame, au milieu des roseaux du lac ou de l'étang sans nom sous un ciel étoilé d'été ». 
Christophe Perton, sollicité pour la création de ce texte de Peter Handke, a choisi de mettre en lumière ce magnifique monologue, hymne d’amour mêlé d’une douce ironie, célébrant celle qui « apparaît comme la vie fleurissante », en miroir inversé au célèbre soliloque de Beckett dont il est inspiré.

« Krapp demeure immobile, regardant dans le vide devant lui ». 

Ainsi s’achève “La dernière bande” où Samuel Beckett fige le vieux Krapp face au néant. 

Chaque année, le jour de son anniversaire, Krapp enregistre un compte-rendu détaillé de son état et de ses agissements durant l'année écoulée. 

« Viens d'écouter ce pauvre petit crétin pour qui je me prenais il y a trente ans, difficile de croire que j'aie jamais été con à ce point-là. » 

Chaque fois, il écoute l'une ou l'autre des bandes enregistrées des dizaines d'années auparavant, et il la commente. C'est dans cet éternel retour à son passé que réside maintenant sa seule lumière. 

Peter Handke a écrit en français pour l’actrice Sophie Semin “Jusqu’à ce que le jour vous sépare” texte inédit dans lequel le récit reprend à l’endroit où Beckett avait précisément figé le vieux Krapp mais donne cette fois la parole à l’amour de son passé, « la femme dans le bateau presque immobile, sans rame, au milieu des roseaux du lac ou de l'étang sans nom sous un ciel étoilé d'été ». 

Christophe Perton, sollicité pour la création de ce texte de Peter Handke, a choisi de mettre en lumière ce magnifique monologue, hymne d’amour mêlé d’une douce ironie, célébrant celle qui « apparaît comme la vie fleurissante », en miroir inversé au célèbre soliloque de Beckett dont il est inspiré.

 


Retour